Le vent a pris des vacances aujourd’hui et le soleil en a profité pour lui dérober toute la place. Quelle chaleur mais très agréable !
C’était notre dernier jour pour la location de la voiture et nous en avons profité pour faire un dernier tour à l’une des plus belles plages de l’île. La couleur de l’eau était d’un bleu turquoise que le soleil rayonnant rendait tellement lumineux qu’on ne pouvait s’empêcher de l’admirer sans se lasser. Il nous manquait que quelques nœuds de vent pour en profiter pleinement.
La fin de la journée a été consacrée au nettoyage du matériel de kitesurf et à préparer nos bagages. L’immense balcon à l’entrée de la chambre a été très pratique comme espace de travail. C’est bien avec tristesse que nous avons tout empaqueter. Nous nous sentions si bien et détendus, ne nous souciant que du soleil, du vent et d’une île à découvrir. Nous nous ennuierons du sourire amical des locaux et de leurs salutations spontanées quand nous les croisions sur la route.
jeudi 22 avril 2010
mercredi 21 avril 2010
Jour 13
La journée idéale pour explorer d’autres coins de l’île. Après avoir fait l’est et le sud et une partie de l’ouest, il ne restait plus que la partie nord. Encore d’autres magnifiques plages sauvages, très accessibles et sûrement navigables en kitesurf. Dommage que nous n’ayons pas pu toutes les essayer pendant notre séjour mais ce sera pour une autre fois.
Jean a enfin réussi à capter un aigle perché sur un poteau abandonné. Majestueux, il a daigné se laisser photographier jusqu’à ce que Maria s’en approche un peu trop. L’un des nids d’aigle est bien connu de tous les habitants, étant placé dans l’aire de l’aéroport.
De nombreuses ruines sont éparpillées ça et là sur l’île et n’attendent que d’être visitées. Incroyable comment ces pierres tiennent encore en place après plus de 2 siècles. Un vrai terrain de jeu pour imaginer la vie de l’époque. Nous avons été un peu téméraires en escaladant le haut des murs d’un ancien château avec nos sandales de plage mais le risque en valait la peine.
La visite du phare en fin de journée nous a comblés. La vue était simplement exhilarante et heureusement que le vent était léger en bas car ça ne l’était pas tout en haut. Après avoir grimpé les 87 marches, nous avons dû sortir par une trappe pour aller sur le balcon. Maria ayant le vertige, elle s’est bien accrochée à la balustrade pour ne pas s’envoler. Le gardien du phare nous a expliqué qu’il était de service 365 jours par année avec un autre gardien, chacun se partageant la moitié de la nuit pour faire fonctionner cet unique phare avec du kérosène.
Jean a enfin réussi à capter un aigle perché sur un poteau abandonné. Majestueux, il a daigné se laisser photographier jusqu’à ce que Maria s’en approche un peu trop. L’un des nids d’aigle est bien connu de tous les habitants, étant placé dans l’aire de l’aéroport.
De nombreuses ruines sont éparpillées ça et là sur l’île et n’attendent que d’être visitées. Incroyable comment ces pierres tiennent encore en place après plus de 2 siècles. Un vrai terrain de jeu pour imaginer la vie de l’époque. Nous avons été un peu téméraires en escaladant le haut des murs d’un ancien château avec nos sandales de plage mais le risque en valait la peine.
La visite du phare en fin de journée nous a comblés. La vue était simplement exhilarante et heureusement que le vent était léger en bas car ça ne l’était pas tout en haut. Après avoir grimpé les 87 marches, nous avons dû sortir par une trappe pour aller sur le balcon. Maria ayant le vertige, elle s’est bien accrochée à la balustrade pour ne pas s’envoler. Le gardien du phare nous a expliqué qu’il était de service 365 jours par année avec un autre gardien, chacun se partageant la moitié de la nuit pour faire fonctionner cet unique phare avec du kérosène.
mardi 20 avril 2010
Jour 12
Le plan d’eau était très mouvementée et clapoteux et le ciel, plus chargé de nuages. Le vent a fait une rotation de 270 degrés en 3 jours, nous permettant de naviguer dans la baie dans des angles différents. Le shorebreak était plus fort qu’à l’accoutumé mais pas trop gros, remuant le fond énergiquement créant un ressac assez puissant. Maria l’a bien expérimenté. Son maillot de bain s’est rempli allègrement de nombreux petits coquillages à son retour d’une session pour un peeling naturel. Le maillot est heureusement resté bien en place…
À 30 degrés, il ne faut pas se plaindre de la météo. Pas une goutte de pluie malgré une cellule de pluie qui semblait pourtant se diriger droit sur nous. Au dernier moment, elle a bifurqué vers le sud, nous épargnant une bonne douche d’eau fraîche ! C’était assez impressionnant de voir une partie du ciel noire et l’autre arborer un ciel d’un bleu magique.
Ce soir, nous dînerons au clair de lune (premier quartier) et aux flambeaux autour de la piscine. Il ne faudra pas trop abuser de vin car nous pourrions tomber dedans !
À 30 degrés, il ne faut pas se plaindre de la météo. Pas une goutte de pluie malgré une cellule de pluie qui semblait pourtant se diriger droit sur nous. Au dernier moment, elle a bifurqué vers le sud, nous épargnant une bonne douche d’eau fraîche ! C’était assez impressionnant de voir une partie du ciel noire et l’autre arborer un ciel d’un bleu magique.
Ce soir, nous dînerons au clair de lune (premier quartier) et aux flambeaux autour de la piscine. Il ne faudra pas trop abuser de vin car nous pourrions tomber dedans !
lundi 19 avril 2010
Jour 11
Contraste radical avec la météo de la veille : soleil mur à mur, petite brise et température élevée. Jean en a profité pour aider l’unique autre kiteur à régler ses lignes. Il se plaignait avoir des problèmes à contrôler son aile. En bon samaritain, il lui a fait voir que les 4 lignes étaient inégales, avec des lignes arrière trop courtes. Avec un peu de rafistolage, le tune-up était nettement amélioré. Il nous doit un cocktail !
Quant à Maria, elle a profité d’une belle session de light wind en 11m et la grosse planche RRD Poison 131 de Jean, sur une autre plage superbe au sable très fin. Nous aimerions bien avoir ce genre de plage à Montréal ! L’eau turquoise était toujours très agréable et chaude.
La journée se termine sur un magnifique coucher de soleil au restaurant, avec les vagues déferlant sur les récifs à nos pieds.
Quant à Maria, elle a profité d’une belle session de light wind en 11m et la grosse planche RRD Poison 131 de Jean, sur une autre plage superbe au sable très fin. Nous aimerions bien avoir ce genre de plage à Montréal ! L’eau turquoise était toujours très agréable et chaude.
La journée se termine sur un magnifique coucher de soleil au restaurant, avec les vagues déferlant sur les récifs à nos pieds.
dimanche 18 avril 2010
Jour 10
Après avoir assisté au service gospel d’une petite église locale, d’ailleurs fort sympatique et vibrante d’émotions et de charisme, nous avons admiré la mer de notre chambre le reste de l’après-midi. Le temps était humide, parsemé d’ondées ici et là. Idéal pour vraiment se reposer et lire un bon roman d’action.
Maria a peiné pour retirer une aiguille sèche d’izaso qui s’est fichée sous le gros orteil, affublée de sa lumière frontale, de peroxyde et d’une aiguille.
Maria a peiné pour retirer une aiguille sèche d’izaso qui s’est fichée sous le gros orteil, affublée de sa lumière frontale, de peroxyde et d’une aiguille.
samedi 17 avril 2010
Jour 9
Le vent s’est finalement calmé, un peu trop à notre goût. Nous avons bien tenté de sortir avec la 11m mais les 12 nœuds de vent étaient partagés avec des trous de 9 nœuds. Même Maria n’aurait pu naviguer avec plaisir dans ce genre de vent. Mais le temps était magnifique et d’autres plages restaient à découvrir. Avec Jean à l’esprit aventurier, nous avons fini par trouver un beau spot de flat water de rêve, tel une carte postale, qu’il nous faudra absolument essayer quand le vent sera plus collaborant.
Une belle journée à faire oublier les problèmes causés par l’éruption volcanique survenue en Islande. Certains voyageurs venus d’Europe se demandent s’ils pourront retourner chez eux. L’annulation de nombreux vols risque de les forcer à prolonger leur séjour sur l’île. Beau problème pour certains, très ennuyeux pour d’autres. Nous, ça nous conviendrait très bien d’être coincés ici !
Une belle journée à faire oublier les problèmes causés par l’éruption volcanique survenue en Islande. Certains voyageurs venus d’Europe se demandent s’ils pourront retourner chez eux. L’annulation de nombreux vols risque de les forcer à prolonger leur séjour sur l’île. Beau problème pour certains, très ennuyeux pour d’autres. Nous, ça nous conviendrait très bien d’être coincés ici !
vendredi 16 avril 2010
Jour 8
Après une nuit pluvieuse, le soleil n’a pas daigné se lever tôt et ne s’est montré le bout du nez qu’en milieu d’après-midi. Ce fut donc une matinée grise avec quelques gouttelettes d’eau éparpillées au gré des cellules nuageuses. Pas très invitant et comme on devient paresseux, sortir notre matériel sous la pluie et avec du sable mouillé ne nous a pas trop inspiré. C’est trop difficile à nettoyer et à faire sécher. Et il y a déjà une tonne de sable dans la voiture. C’était quand même venteux et un peu plus frais que les autres jours.
Journée d’internet , de lecture et de détente. La connection internet sur cette île est à une vitesse digne des Caraïbes : très lente et pas toujours fiable. Nous avons bien tenté de prendre un petit bain de soleil sur la plage mais l’impression de rôtir après 15 minutes nous a fait changer d’idée sur les bienfaits de cette activité. En passant, l’eau chaude du robinet est toujours brune. Il semble que le problème soit étendu à tout l’hôtel.
Journée d’internet , de lecture et de détente. La connection internet sur cette île est à une vitesse digne des Caraïbes : très lente et pas toujours fiable. Nous avons bien tenté de prendre un petit bain de soleil sur la plage mais l’impression de rôtir après 15 minutes nous a fait changer d’idée sur les bienfaits de cette activité. En passant, l’eau chaude du robinet est toujours brune. Il semble que le problème soit étendu à tout l’hôtel.
jeudi 15 avril 2010
Jour 7
Jean s’est fait rappelé à l’ordre hier par un petit oiseau sur la plage en atterrissant son aile de kitesurf. Aujourd’hui, nous avons pu constater pourquoi ce pluvier jouait la comédie en ayant l’air blessé. Son nid contenait trois œufs, placés sur un lit d’algues au beau milieu de la plage. S’il y avait eu un ornithologue dans le coin, il en aurait sûrement profité pour nous faire la leçon sur les aires de nidification au printemps. Mais nous avons déjà eu cette leçon dans le passé et il n’y avait pas d’ornithologue. La plage est à tout le monde et ne demande que respect mutuel. Disons que l’homme est celui qui respecte le moins cet environnement à voir tous les déchets qui jonchent toutes les plages que nous avons visitées, aussi désertes qu’elles puissent paraître.
Ce fut encore une journée venteuse, toute aussi rafaleuse que la veille. La session du matin fut suffisante pour nous calmer. Une autre galère portugaise gisait parmi les algues, signe que les fronts dépressionnaires ont bien brassé la mer.
Nos techniques de pliage de kites se sont améliorées car tout rentre à merveille dans le coffre de la voiture. On est loin du gros SUV avec ses grands espaces de rangement mais nous avons appris à nous adapter à plus petit.
Ce fut encore une journée venteuse, toute aussi rafaleuse que la veille. La session du matin fut suffisante pour nous calmer. Une autre galère portugaise gisait parmi les algues, signe que les fronts dépressionnaires ont bien brassé la mer.
Nos techniques de pliage de kites se sont améliorées car tout rentre à merveille dans le coffre de la voiture. On est loin du gros SUV avec ses grands espaces de rangement mais nous avons appris à nous adapter à plus petit.
mercredi 14 avril 2010
Jour 6
Si le vent n’a pas voulu se reposer pour cette journée, Maria n’a pas voulu tenter sa chance dans des conditions de 18 jusqu’à 31 nœuds pour une moyenne de 25 nœuds. Déjà, gonfler l’aile en plein vent sans avaler de sable ni laisser s’envoler sa chemise tenait de la prouesse. Jean en a profité pour tester la 9m Cabrinha Crossbow et sa petite planche North de 128cm. Très satisfait de son matériel mais les variations intenses du vent ne procuraient pas le plaisir escompté.
Pour un petit bain de soleil, même avec l’aile comme paravent (bon, la protection était minime car elle était pas mal aplatie par le vent fort), le sable s’incrustait dans toutes les parties de nos corps avec les embruns. Nous décidons donc sur l’heure du midi de retourner à l’hôtel en passant comme d’habitude par cette unique route, que les locaux appellent un « highway », où poussent de façon naturelle des nids de poule chers aux touristes en mal de sensation forte. Espérons que les essieux de notre voiture de location tiendront le coup. Jean entend de temps à autres des bruits étranges provenant de la voiture. Hier, il a écrasé une bouteille de verre en roulant dessus. Heureusement, pas de crevaison. Une touriste ayant amené son vélo de route a cassé sa jante la veille. Elle aurait sûrement mieux apprécié un vélo de montagne.
L’eau chaude du lavabo et de la douche est teintée de roux. Cela fait 2 jours que nous avons signalé cette anomalie à la réception mais les réparations se font attendre. Peut-être que c’est la nouvelle méthode pour donner rapidement un teint plus foncé aux touristes !
Pour un petit bain de soleil, même avec l’aile comme paravent (bon, la protection était minime car elle était pas mal aplatie par le vent fort), le sable s’incrustait dans toutes les parties de nos corps avec les embruns. Nous décidons donc sur l’heure du midi de retourner à l’hôtel en passant comme d’habitude par cette unique route, que les locaux appellent un « highway », où poussent de façon naturelle des nids de poule chers aux touristes en mal de sensation forte. Espérons que les essieux de notre voiture de location tiendront le coup. Jean entend de temps à autres des bruits étranges provenant de la voiture. Hier, il a écrasé une bouteille de verre en roulant dessus. Heureusement, pas de crevaison. Une touriste ayant amené son vélo de route a cassé sa jante la veille. Elle aurait sûrement mieux apprécié un vélo de montagne.
L’eau chaude du lavabo et de la douche est teintée de roux. Cela fait 2 jours que nous avons signalé cette anomalie à la réception mais les réparations se font attendre. Peut-être que c’est la nouvelle méthode pour donner rapidement un teint plus foncé aux touristes !
mardi 13 avril 2010
Jour 5
Le vent a cette fois été au rendez-vous. Un petit apéritif de 15-20 nœuds pour nous mettre en forme le matin, plutôt rafaleux, ce qui a forcé le genou de Jean au-dessus du seuil de la douleur. Pour Maria, elle était confortable en 9m et sa nouvelle planche Évasion. Merci Julien, cette planche lui convient parfaitement.
En après-midi, les conditions étaient plus fortes, avec des pointes à 30+ nœuds sous les cumulo-nimbus noirs. Malgré tout, Maria décide de tenter une sortie en 7m alors que le vent a daigné baisser à 25 nœuds accompagnées de super rafales rageuses. Une session les fesses bien serrées, les bras bien étirés au maximum et la planche collée au plan d’eau. Elle était sortie hors de sa ligne de confort mais voulait se prouver qu’elle avait encore la capacité physique de tenir dans ces conditions difficiles pour elle.
En après-midi, les conditions étaient plus fortes, avec des pointes à 30+ nœuds sous les cumulo-nimbus noirs. Malgré tout, Maria décide de tenter une sortie en 7m alors que le vent a daigné baisser à 25 nœuds accompagnées de super rafales rageuses. Une session les fesses bien serrées, les bras bien étirés au maximum et la planche collée au plan d’eau. Elle était sortie hors de sa ligne de confort mais voulait se prouver qu’elle avait encore la capacité physique de tenir dans ces conditions difficiles pour elle.
lundi 12 avril 2010
Jour 4
Il fallait s’y attendre, la météo n’a pas été très précise, du moins pour le vent. Il y avait bien un 10-12 nœuds mais la fatigue de la veille et les muscles endoloris nous ont fait bouder ce vent asthmatique.
Toute la journée, le soleil a joué à cache-cache entre les masses nuageuses. L’humidité a provoqué un effet halo autour du soleil que Maria s’est empressé de photographier ! La chaleur n’est pas aussi accablante qu’en Égypte mais mieux vaut bien s’hydrater pour éviter la liquéfaction cérébrale et rester attentif.
Nous en avons donc profité pour découvrir les autres plages de l’île, dont les accès se limitent à de minuscules sentiers bien couverts de ces fameuses plantes vertes arborant les piquants izazos. Nous avons été prudents, pas question d’y marcher pieds nus. Les autorités ont été économes, ne posant aucune pancarte pour annoncer ces endroits. Il ne faut pas avoir peur de se promener au hasard des chemins de rocaille. Et encore seuls sur ces sites magnifiques et isolés. Quelle aventure ! Nous étions tentés d’y faire du kitesurf, mais on devinait des haut-fonds à plusieurs endroits. Qu’à cela tienne, le paysage valait la peine d’être admiré.
Somme toute, une belle journée ensemble à relaxer et découvrir une belle île au rythme des vagues nous rappelant la nature sauvage des lieux.
Toute la journée, le soleil a joué à cache-cache entre les masses nuageuses. L’humidité a provoqué un effet halo autour du soleil que Maria s’est empressé de photographier ! La chaleur n’est pas aussi accablante qu’en Égypte mais mieux vaut bien s’hydrater pour éviter la liquéfaction cérébrale et rester attentif.
Nous en avons donc profité pour découvrir les autres plages de l’île, dont les accès se limitent à de minuscules sentiers bien couverts de ces fameuses plantes vertes arborant les piquants izazos. Nous avons été prudents, pas question d’y marcher pieds nus. Les autorités ont été économes, ne posant aucune pancarte pour annoncer ces endroits. Il ne faut pas avoir peur de se promener au hasard des chemins de rocaille. Et encore seuls sur ces sites magnifiques et isolés. Quelle aventure ! Nous étions tentés d’y faire du kitesurf, mais on devinait des haut-fonds à plusieurs endroits. Qu’à cela tienne, le paysage valait la peine d’être admiré.
Somme toute, une belle journée ensemble à relaxer et découvrir une belle île au rythme des vagues nous rappelant la nature sauvage des lieux.
dimanche 11 avril 2010
Jour 3
Jean a failli oublier sa planche sur la plage car il était fatigué de sa journée d'aujopurd'hui sur l'eau. Heureusement, en comptant les planches dans le coffre de la voiture, on s'est bien rendu compte qu'il en manquait une !
Une journée éreintante, alors les mots seront brefs : venteux entre 15 et 22 nœuds, chaud comme d’habitude. Nos bras ont rallongés, notre échine s’est courbée, nos visages ont rougis.
Et dire que la météo annonce encore plus de vents pour la semaine. Encore 12 jours de ce régime, quelle vie ! La seule personne que nous avons rencontrée aujourd’hui sur la plage était le chef de police de l’île, très amical et jovial, venu faire son petit tour et s’assurer que nous nous plaisions bien dans son coin de paradis. Pour une fois que Maria n’a pas de contravention !
samedi 10 avril 2010
Jour 2
Après une bonne nuit de sommeil pour récupérer du voyage de la veille, nous sommes prêts à chercher un moyen de transport pour nous promener sur l’île. La réception a plutôt été occupée à régler les nombreux départs, les appels téléphoniques pour nous trouver un contact ont été infructueux. On ne désespère pas et nous nous rendons à pied au comptoir du lieu où nous aurions eu le plus de chance d’avoir de l’aide. Comme les agences de location de véhicule ne sont pas légion, Jean s’est mis à parler à gauche et à droite. J’étais un peu découragée. L’option de louer un scooter était hors de question car limitée à 4heures par jour.
Finalement, un travailleur local nous amène au village principal où nous obtenons finalement une voiture pour la durée de nos vacances. J’ai eu un gros mal de cœur et un gros trou dans mon compte, même en discutant les tarifs. Il ne faut pas être pauvre dans cette île!
La seule station d’essence n’était pas ouverte. Avec un demi-réservoir, espérons ne pas tomber en panne d’ici lundi ! Les nombreux nids de poule ne font certainement pas honneur au titre d’autoroute que lui donnent les habitants du coin. Avec cette seule route, il est assez difficile de se perdre et trouver un spot pour le kitesurf s’est fait comme un charme.
Nous étions totalement seuls sur une plage déserte, bordée d’occasionnelles maisons en construction. Un seul travailleur était sur un chantier de construction. Le paradis sur terre : eau chaude et turquoise, sable tellement fin que nos pieds enfonçaient jusqu’aux chevilles, soleil de plomb à 30°C. Un vent léger à 10-13 nœuds, juste assez pour permettre à Jean de naviguer et tester son genou.
Une journée bien remplie. Malgré un début de matinée pénible, le sourire et la gentillesse des habitants nous ont égayés et font oublier les kilomètres de marche pour trouver une voiture. Nous finissons la soirée avec un foie gras pôelé et un bœuf Wellington. Demain, nous irons à une messe spéciale !
vendredi 9 avril 2010
J1 - Le jour du départ
Enfin, le jour J est arrivé. Un départ raisonnable en milieu d'avant-midi nous évite un réveil en plein milieu de nuit. Après un hiver plutôt moche et une semaine printanière nuageuse et triste et un orage la veille, nous sommes dûs pour une overdose de vitamine D.
La petite pluie du matin est vite oubliée une fois rendus à l’aéroport. Avec nos 70 kilos de bagages à nous deux, l’agente à l’enregistrement semblait souffrir d’un manque total d’énergie, obligeant Jean à placer et replacer nos 4 bagages l’un après l’autre et prenant un temps fou à mettre les étiquettes. Au moins, pas d’excédent de bagages ni frais additionnel.
Le vol se déroule sans encombre avec l’occasion de voir des icebergs au large de la Virginie, ce qui est assez exceptionnel. Jean avait préparé sa vidéo pour filmer l’atterrissage mais l’hôtesse lui a fait ranger son appareil car trop gros pour être sécuritaire. On s’est contenté de ma petite Pentax.
Les formalités à l’aéroport sont assez rapides et on se retrouve en milieu d’après-midi sur la plage. Déjà, une sombre dépression au nord menace le ciel et nous fait don d’un magnifique arc-en-ciel. Pas de pluie pour cette fois-ci. La plage est tout simplement magnifique avec un sable doux aux pieds et une mer turquoise à faire rêver.
Un premier daiquiri au bar de la plage hyperbondé de monde. Puis souper à 19h30 avec un thème mexicain. Manger à côté d'une gang de braillard nous a coupé l'appétit.
Nos premières tentatives de nous connecter sur l'internet ont échoué, le serveur principal avait planté mais finalement, on finit par avoir un lien actif. C'est chouette parce que c'est gratuit !
jeudi 8 avril 2010
Partir en sécurité
Jamais partir loin de chez soi sans assurance. Sinon, on peut y laisser notre peau, même si elle a brûlé au paradis. Après avoir revérifié tous nos contrats et vaccins, il semble qu'on ait ce qu'il nous faut pour partir en paix.
Sans hôpital ni pharmacie sur une île isolée de la civilisation moderne, une petite trousse d'urgence devrait nous dépanner : quelques pansements, désinfectants, anti-moustiques, analgésiques, anti-inflammatoires, anti-allergiques et antibiotiques feront l'affaire. Sans oublier l'irremplaçable trousse de réparation Kitefix pour nos ailes.
La saison est bonne, sans risque d'ouragan. Les prédictions annoncent une saison plus intense que l'an dernier mais on est chanceux, la saison n'est pas encore commencée. Quand aux requins, ils font naturellement partie du décor, on évitera donc les sessions de coucher du soleil.
Sans hôpital ni pharmacie sur une île isolée de la civilisation moderne, une petite trousse d'urgence devrait nous dépanner : quelques pansements, désinfectants, anti-moustiques, analgésiques, anti-inflammatoires, anti-allergiques et antibiotiques feront l'affaire. Sans oublier l'irremplaçable trousse de réparation Kitefix pour nos ailes.
La saison est bonne, sans risque d'ouragan. Les prédictions annoncent une saison plus intense que l'an dernier mais on est chanceux, la saison n'est pas encore commencée. Quand aux requins, ils font naturellement partie du décor, on évitera donc les sessions de coucher du soleil.
lundi 5 avril 2010
Nos étiquettes de marque - ou marques d'étiquette ?
Nous avons tous nos marques préférées et bien sûr, c'est une question de goût personnel. Alors autant en parler en bien et les partager pour ceux qui ne les ont pas encore essayées.
Maria a toujours des problèmes à trouver des planches à son gabarit. Elle s'est donc tournée vers un shaper du Québec et lui a commandé une première planche pour Cuba en 2009. Bien contente de cette planche, il ne manquait plus qu'à en commander une deuxième plus petite, introuvable sur le marché. Tout juste sortie des presses fin mars avec une taille spéciale de 114 x 35 cm, ce sera l'unique planche du voyage pour Maria. Merci Julien, on te fera quelques photos sur les eaux turquoises des Caraĩbes !
Pour Jean, North est une marque en qui il a toujours fait confiance : qualité, solidité et beau design. Il emporte une Jamie Pro 128 x 38 cm pour le vent modéré.
La deuxième planche de Jean devrait lui permettre de naviguer par vent léger, bien que Maria en profitera sûrement ! Très douce, elle permet aux vieux genoux arthrosiques de Jean d'encaisser le clapot de mer. Cette Poison 131 x 40 est un réel bonheur !
Depuis quelques années, nous restons fidèles à cette marque pour les ailes. Peut-être une question d'habitude mais suivant nos critères et notre style, c'est celle qui répond le mieux à nos besoins pour l'instant. Ce qui est cependant désolant, c'est d'avoir vu les prix doubler en 10 ans. Cela va tuer l'essor du sport dans pas longtemps... comme en planche à voile. 2009 fut la meilleure année, avec un quiver de 3 ailes suffisant pour couvrir notre plage de vent à nous deux.
Vraiment, de la belle qualité de sac de moins de 130 cm de long pour transporter l'équipement de Maria. Elle aime les roues, la poignée, le padding, les sangles de compression et le look très classique. Après avoir usé et déchiré quelques sacs antérieurs, elle a mis dans ses critères d'achat solidité et durabilité. On verra bien !
Depuis plusieurs années, nous confions nos plans à cette équipe attentionnée qui connaît bien nos goûts et nos particularités. Merci à Jacinthe pour sa patience. Un mot spécial à Louise et à son mari Gérard Proulx pour tous leurs bons services.
Et toutes les autres marques qui nous permettent de rester jeunes et actifs !
Maria a toujours des problèmes à trouver des planches à son gabarit. Elle s'est donc tournée vers un shaper du Québec et lui a commandé une première planche pour Cuba en 2009. Bien contente de cette planche, il ne manquait plus qu'à en commander une deuxième plus petite, introuvable sur le marché. Tout juste sortie des presses fin mars avec une taille spéciale de 114 x 35 cm, ce sera l'unique planche du voyage pour Maria. Merci Julien, on te fera quelques photos sur les eaux turquoises des Caraĩbes !
Pour Jean, North est une marque en qui il a toujours fait confiance : qualité, solidité et beau design. Il emporte une Jamie Pro 128 x 38 cm pour le vent modéré.
La deuxième planche de Jean devrait lui permettre de naviguer par vent léger, bien que Maria en profitera sûrement ! Très douce, elle permet aux vieux genoux arthrosiques de Jean d'encaisser le clapot de mer. Cette Poison 131 x 40 est un réel bonheur !
Depuis quelques années, nous restons fidèles à cette marque pour les ailes. Peut-être une question d'habitude mais suivant nos critères et notre style, c'est celle qui répond le mieux à nos besoins pour l'instant. Ce qui est cependant désolant, c'est d'avoir vu les prix doubler en 10 ans. Cela va tuer l'essor du sport dans pas longtemps... comme en planche à voile. 2009 fut la meilleure année, avec un quiver de 3 ailes suffisant pour couvrir notre plage de vent à nous deux.
Vraiment, de la belle qualité de sac de moins de 130 cm de long pour transporter l'équipement de Maria. Elle aime les roues, la poignée, le padding, les sangles de compression et le look très classique. Après avoir usé et déchiré quelques sacs antérieurs, elle a mis dans ses critères d'achat solidité et durabilité. On verra bien !
Depuis plusieurs années, nous confions nos plans à cette équipe attentionnée qui connaît bien nos goûts et nos particularités. Merci à Jacinthe pour sa patience. Un mot spécial à Louise et à son mari Gérard Proulx pour tous leurs bons services.
Et toutes les autres marques qui nous permettent de rester jeunes et actifs !
Inscription à :
Articles (Atom)