jeudi 22 avril 2010

Jour 14

Le vent a pris des vacances aujourd’hui et le soleil en a profité pour lui dérober toute la place. Quelle chaleur mais très agréable !

C’était notre dernier jour pour la location de la voiture et nous en avons profité pour faire un dernier tour à l’une des plus belles plages de l’île. La couleur de l’eau était d’un bleu turquoise que le soleil rayonnant rendait tellement lumineux qu’on ne pouvait s’empêcher de l’admirer sans se lasser. Il nous manquait que quelques nœuds de vent pour en profiter pleinement.

La fin de la journée a été consacrée au nettoyage du matériel de kitesurf et à préparer nos bagages. L’immense balcon à l’entrée de la chambre a été très pratique comme espace de travail. C’est bien avec tristesse que nous avons tout empaqueter. Nous nous sentions si bien et détendus, ne nous souciant que du soleil, du vent et d’une île à découvrir. Nous nous ennuierons du sourire amical des locaux et de leurs salutations spontanées quand nous les croisions sur la route.

mercredi 21 avril 2010

Jour 13

La journée idéale pour explorer d’autres coins de l’île. Après avoir fait l’est et le sud et une partie de l’ouest, il ne restait plus que la partie nord. Encore d’autres magnifiques plages sauvages, très accessibles et sûrement navigables en kitesurf. Dommage que nous n’ayons pas pu toutes les essayer pendant notre séjour mais ce sera pour une autre fois.

Jean a enfin réussi à capter un aigle perché sur un poteau abandonné. Majestueux, il a daigné se laisser photographier jusqu’à ce que Maria s’en approche un peu trop. L’un des nids d’aigle est bien connu de tous les habitants, étant placé dans l’aire de l’aéroport.

De nombreuses ruines sont éparpillées ça et là sur l’île et n’attendent que d’être visitées. Incroyable comment ces pierres tiennent encore en place après plus de 2 siècles. Un vrai terrain de jeu pour imaginer la vie de l’époque. Nous avons été un peu téméraires en escaladant le haut des murs d’un ancien château avec nos sandales de plage mais le risque en valait la peine.




La visite du phare en fin de journée nous a comblés. La vue était simplement exhilarante et heureusement que le vent était léger en bas car ça ne l’était pas tout en haut. Après avoir grimpé les 87 marches, nous avons dû sortir par une trappe pour aller sur le balcon. Maria ayant le vertige, elle s’est bien accrochée à la balustrade pour ne pas s’envoler. Le gardien du phare nous a expliqué qu’il était de service 365 jours par année avec un autre gardien, chacun se partageant la moitié de la nuit pour faire fonctionner cet unique phare avec du kérosène.



mardi 20 avril 2010

Jour 12

Le plan d’eau était très mouvementée et clapoteux et le ciel, plus chargé de nuages. Le vent a fait une rotation de 270 degrés en 3 jours, nous permettant de naviguer dans la baie dans des angles différents. Le shorebreak était plus fort qu’à l’accoutumé mais pas trop gros, remuant le fond énergiquement créant un ressac assez puissant. Maria l’a bien expérimenté. Son maillot de bain s’est rempli allègrement de nombreux petits coquillages à son retour d’une session pour un peeling naturel. Le maillot est heureusement resté bien en place…


À 30 degrés, il ne faut pas se plaindre de la météo. Pas une goutte de pluie malgré une cellule de pluie qui semblait pourtant se diriger droit sur nous. Au dernier moment, elle a bifurqué vers le sud, nous épargnant une bonne douche d’eau fraîche ! C’était assez impressionnant de voir une partie du ciel noire et l’autre arborer un ciel d’un bleu magique.

Ce soir, nous dînerons au clair de lune (premier quartier) et aux flambeaux autour de la piscine. Il ne faudra pas trop abuser de vin car nous pourrions tomber dedans !

lundi 19 avril 2010

Jour 11

Contraste radical avec la météo de la veille : soleil mur à mur, petite brise et température élevée. Jean en a profité pour aider l’unique autre kiteur à régler ses lignes. Il se plaignait avoir des problèmes à contrôler son aile. En bon samaritain, il lui a fait voir que les 4 lignes étaient inégales, avec des lignes arrière trop courtes. Avec un peu de rafistolage, le tune-up était nettement amélioré. Il nous doit un cocktail !

Quant à Maria, elle a profité d’une belle session de light wind en 11m et la grosse planche RRD Poison 131 de Jean, sur une autre plage superbe au sable très fin. Nous aimerions bien avoir ce genre de plage à Montréal ! L’eau turquoise était toujours très agréable et chaude.

La journée se termine sur un magnifique coucher de soleil au restaurant, avec les vagues déferlant sur les récifs à nos pieds.

dimanche 18 avril 2010

Jour 10

Après avoir assisté au service gospel d’une petite église locale, d’ailleurs fort sympatique et vibrante d’émotions et de charisme, nous avons admiré la mer de notre chambre le reste de l’après-midi. Le temps était humide, parsemé d’ondées ici et là. Idéal pour vraiment se reposer et lire un bon roman d’action.

Maria a peiné pour retirer une aiguille sèche d’izaso qui s’est fichée sous le gros orteil, affublée de sa lumière frontale, de peroxyde et d’une aiguille.

samedi 17 avril 2010

Jour 9

Le vent s’est finalement calmé, un peu trop à notre goût. Nous avons bien tenté de sortir avec la 11m mais les 12 nœuds de vent étaient partagés avec des trous de 9 nœuds. Même Maria n’aurait pu naviguer avec plaisir dans ce genre de vent. Mais le temps était magnifique et d’autres plages restaient à découvrir. Avec Jean à l’esprit aventurier, nous avons fini par trouver un beau spot de flat water de rêve, tel une carte postale, qu’il nous faudra absolument essayer quand le vent sera plus collaborant.

Une belle journée à faire oublier les problèmes causés par l’éruption volcanique survenue en Islande. Certains voyageurs venus d’Europe se demandent s’ils pourront retourner chez eux. L’annulation de nombreux vols risque de les forcer à prolonger leur séjour sur l’île. Beau problème pour certains, très ennuyeux pour d’autres. Nous, ça nous conviendrait très bien d’être coincés ici !

vendredi 16 avril 2010

Jour 8

Après une nuit pluvieuse, le soleil n’a pas daigné se lever tôt et ne s’est montré le bout du nez qu’en milieu d’après-midi. Ce fut donc une matinée grise avec quelques gouttelettes d’eau éparpillées au gré des cellules nuageuses. Pas très invitant et comme on devient paresseux, sortir notre matériel sous la pluie et avec du sable mouillé ne nous a pas trop inspiré. C’est trop difficile à nettoyer et à faire sécher. Et il y a déjà une tonne de sable dans la voiture. C’était quand même venteux et un peu plus frais que les autres jours.

Journée d’internet , de lecture et de détente. La connection internet sur cette île est à une vitesse digne des Caraïbes : très lente et pas toujours fiable. Nous avons bien tenté de prendre un petit bain de soleil sur la plage mais l’impression de rôtir après 15 minutes nous a fait changer d’idée sur les bienfaits de cette activité. En passant, l’eau chaude du robinet est toujours brune. Il semble que le problème soit étendu à tout l’hôtel.